Depuis un peu plus d’un an, ils sollicitent la générosité des automobilistes arrêtés aux feux rouges. La préfecture de police a décidé d’intensifier les contrôles.
Des femmes, des hommes, entourés de petits enfants qui courent entre les voitures. Depuis un peu plus d’un an, des centaines de personnes brandissant des affiches « Famille syrienne » ou « SOS Syriens » ont fait leur apparition aux portes de la capitale, particulièrement dans le Nord-Est, pour obtenir quelques pièces des conduc-teurs arrêtés aux feux rouges.
Seulement voilà : si quelqu’uns sont effectivement des réfugiés, la grande majorité d’entre eux sont, en fait, originaires des pays de l’Est et usurpent la nationalité syrienne pour s’attacher la sympathie et la générosité des conducteurs. De plus en plus insistante au fil des mois, dangereuse pour ceux qui la pratiquent, leurs enfants et les automobilistes, cette nouvelle forme de mendicité inquiète les riverains.
(…) Le Parisien