05/10/2016
Le 5 septembre dernier, le maire de Saint-Gaudens a annoncé lors d’une conférence de presse la suspension de la la participation de la commune au contrat de ville, avant que le conseil municipal ne l’entérine une semaine plus tard. Cette décision est liée à la création d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile par l’État, en centre-ville de Saint-Gaudens.
Le 3 octobre, dans un communiqué, le ministre de la Ville Patrick Kanner, a dénoncé “une décision injustifiée et préjudiciable” et a estimé que le maire “prend en otage les habitants et sacrifie la politique de la ville au profit du rejet de l’autre”.
03/10/2016
Le ministre de la ville dénonce l’attitude du maire de Saint-Gaudens en Haute Garonne. Jean-Yves Duclos mécontent de découvrir un projet d’ouverture de Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile sur sa commune a en effet décidé de suspendre sa participation au contrat de ville.
Un bras de fer au sujet des demandeurs d’asile vient de commencer entre la mairie de Saint Gaudens et le ministère de la ville et apparemment les protagonistes ont bien l’intention de gérer l’affaire sur la place publique puisque des deux côtés on n’hésite pas à envoyer des communiqués de presse.
L’histoire qui concerne l’ouverture d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) remonte au début du mois de Septembre.
Le maire (DVG) de Saint-Gaudens, Jean-Yves Duclos, a découvert par hasard que l’Etat avait pour projet d’ouvrir sur sa commune un CADA dans une zone visée par le contrat de ville.
Visiblement très mécontent du manque de concertation et de discussion, le maire a donc décidé et fait voter en conseil municipal la suspension de Saint-Gaudens au contrat de ville.
La réponse du ministre de la ville vient de tomber par communiqué de presse. Patrick Kanner estime que le maire de Saint-Gaudens entretient publiquement la confusion entre l’implantation d’un CADA et la revalorisation d’un quartier de Saint-Gaudens. Il écrit :
(…) le maire de Saint-Gaudens prend en otage les habitants et sacrifie la politique de la ville dans sa commune au profit du rejet de l’autre et pour un faux prétexte.