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La mixité sociale dans tous les quartiers est-elle pour demain ? Pas si sûr, même si c’est l’ambition du projet de loi Egalité et citoyenneté.

Lors de son examen en première lecture – du 4 au 6 octobre –, les sénateurs ont refusé de réserver l’attribution de 25 % des logements sociaux, hors quartiers prioritaires, aux demandeurs les plus pauvres, préférant une négociation entre l’Etat et les territoires.Les détracteurs de la mixité sociale jugent impossible la cohabitation entre populations trop socialement différentes. Mais les associations qui luttent contre le mal-logement prouvent le contraire : elles la mettent en œuvre depuis 2008 grâce à l’intermédiation locative, une solution discrète et diffuse pour reloger des familles pauvres ou précaires dans le parc locatif privé.
Habitat et Humanisme Ile-de-France gère ainsi 1 200 logements à Paris et en proche couronne, situés plutôt dans des quartiers aisés. L’association y installe pour deux ans et plus des ménages venus de centres d’hébergement, d’hôtels, voire de la rue. « Nous l’appelons “la mixité au forceps”, sourit Olivier Launay, son directeur, et, dans neuf cas sur dix, la greffe prend. »

Le Monde

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