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La femme interpellée dans l’affaire des bonbonnes de gaz à Paris souhaitait toucher “en plein cœur le gouvernement français” en frappant le maire FN de Cogolin, Marc-Étienne Lansade.

On l’a rapidement appelée l’affaire des bonbonnes de gaz à Paris. Ou le gang des femmes radicalisées. Début septembre, dans un appartement, en Essonne, trois femmes sont arrêtées alors qu’on a retrouvé une Peugeot 607 avec six bonbonnes de gaz et deux bidons d’essence à proximité de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le Parisien révèle des éléments de l’enquête. L’une des femmes, Sarah Hervouët, originaire de Var, avait une mission : s’en prendre au maire de Cogolin dans le Var où elle vit.

Ce maire Front national, Marc-Étienne Lansade, était visé pour le «symbole», explique le quotidien, et pour «toucher en plein cœur le gouvernement français». L’un des meneurs du groupe, Rachid Kassim, lui aurait recommandé d’acheter «un pistolet en plastique et des pétards» pour attaquer «un lieu public ou une banque» et créer la panique. «Il m’a dit que si j’agitais le pistolet devant les policiers, j’allais me faire tirer dessus», explique Sarah Hervouët aux enquêteurs. Finalement, elle laisse tomber le plan. «Je ne le sentais pas du tout, je ne voulais pas casser la vie sociale de ma mère et le faire là où j’habite», confesse-t-elle en garde en vue. Mais signale tout de même son avis de «mourir en martyre». […]

Le Point

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