Un attentat à l’engin explosif a visé dans la nuit de mercredi à jeudi une librairie d’extrême droite dans le centre d’Athènes, provoquant des dégâts mineurs.
L’explosion, de faible puissance, avait été précédée d’un appel téléphonique à un quotidien de gauche prévenant de son imminence. La police avait bouclé la zone, dans le centre d’Athènes, près du quartier d’Exarchia, où se concentre la contestation d’extrême gauche.
La librairie visée a déjà fait l’objet par le passé d’attaques n’ayant fait que des dégâts matériels. L’immeuble dans lequel elle se trouve abrite aussi le domicile de la procureure de la cour d’appel d’Athènes. Des attentats à l’engin explosif ou incendiaire infligeant des dégâts matériels à des cibles économiques, politiques ou diplomatiques ont été commis par centaines en Grèce cette dernière décennie, imputés par la police à des groupes extrémistes locaux. Ils se sont toutefois raréfiés ces dernières années, après le démantèlement de groupes issus de la nébuleuse anarcho-autonome.