Une flotte entière de navires-fantômes, immobile et sans chargement, ils sont encrés depuis des mois à la sortie du port de Singapour. Des navires presque à l’abandon, ce capitaine de navire de plaisance en voit de plus en plus. “Il y a encore de l’équipage, quand ces bateaux sont arrêtés, il faut juste un peu de personnel pour les surveiller“, explique-t-il. Des dizaines de navires à l’ancre, et, comme eux, plus de 20% des portes-conteneurs sur la planète sont en ce moment à l’arrêt, plus assez de marchandises à transporter.
La troisième phase est la stagnation des échanges avec un plateau bas sur lequel nous sommes toujours aujourd’hui parce que nous n’avons toujours pas retrouvé le niveau des échanges d’avant la crise. “Un coup de frein dû au ralentissement économique mondial, à la chute du mur de Berlin en Chine et enfin la montée du protectionnisme. Une sorte de fatigue de la mondialisation s’était installée avec un retour des frontières nationales à la fois au plan politique et économique“. Un phénomène qui est un grand classique économique dans l’histoire du monde.