Deux commandos français ont été blessés début octobre à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, par l’explosion d’un drone piégé, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier. Le drone deviendrait ainsi une arme de guerre. Brouillage radio, filets ou même un aigle, comme le teste la police néerlandaise, les expériences pour arrêter les drones ont toutes leurs limites: si l’engin est trop gros, trop rapide ou télécommandé par un GPS, ces tentatives sont inutiles.
Le gouvernement français a confirmé, mercredi, cette attaque. L’engin, qui a aussi tué deux peshmergas kurdes, aurait été envoyé par un groupe lié à l’organisation Etat islamique, un mode d’action inédit contre les forces françaises.