Des dizaines de mamies victimes dans toute la France pour des centaines de milliers d’euros d’argent dérobés. Deux détenus ont été extraits mardi matin de leurs cellules de la maison d’arrêt de Béziers et de Perpignan, pour être placés en garde à vue au commissariat de Nîmes. Ils seraient les cerveaux de cette escroquerie ciblant les grands-mères.
Les deux hommes, des Gardois, sont soupçonnés d’être les cerveaux d’une grande escroquerie ayant pour but de détrousser des mamies. Des grands-mères ciblées par leurs prénoms sur des annuaires téléphoniques. Elles s’appellent, Bernadette, Josette, Raymonde, Renée ou encore Louisette… Elles ne se connaissent pas et pourtant elles figurent dans le lot des victimes. Les deux détenus interpellés mardi, sont soupçonnés d’avoir escroqué ces mamies en les contactant par téléphones, depuis les maisons d’arrêts où ils sont détenus.
Le mode opératoire est simple. Ils se faisaient passer pour des agents de l’administration, ou pour des banquiers et ils parvenaient au fil des contacts téléphoniques à se faire remettre le numéro précis figurant sur les cartes bancaires des personnes âgées. Ensuite grâce à la complicité d’un couple qui avait ouvert des comptes, ils retiraient l’argent grâce aux coordonnées bancaires données par les mamies. Le couple aurait ensuite redistribué l’argent volé aux proches des hommes détenus à Béziers et Perpignan. « Mon client a gardé le silence durant le temps de la garde à vue, il réserve ses explications au juge », affirme maître Baptiste Scherrer qui défend l’homme interpellé hier à Béziers.
Une femme est également en garde à vue à la Sûreté Départementale de Nîmes, elle serait la compagne d’un des protagonistes. Les personnes abusées seraient installées dans de nombreuses régions de France, notamment sur la Côte d’Azur, mais aussi dans la région parisienne. L’enquête ne fait que commencer…
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