Lundi 10 octobre, au cri d’Allahou akbar, un détenu de la prison de Laon agressait sans dommages un officier du centre pénitentiaire avec une arme artisanale composée d’un manche en bois et d’un morceau de fer en forme de griffe.
Examiné mercredi par un expert psychiatre, celui-ci a conclu à une abolition du discernement, empêchant par là sa comparution immédiate du détenu devant le tribunal correctionnel. Le parquet de Laon a demandé un contre-examen.
Le mis en cause se nomme Ali Adnan, un Irakien de 26 ans. Le 22 septembre dernier, en compagnie d’un autre homme et lors d’une comparution immédiate, il avait été condamné à 4 ans de prison ferme pour, deux jours auparavant, avoir convoyé une vingtaine de migrants, tenté de les faire embarquer dans un poids lourd sur l’aire d’autoroute d’Urvillers (A26) et foncé sur les forces de sécurité essayant d’arrêter le véhicule qu’il conduisait.