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18/10/16

(…) La police de Haute-Bavière confirme cette information: «Il y a eu une série d’interventions dans le centre d’accueil à cause de bagarres durant le mois de septembre», mais la situation se serait calmée depuis, selon son porte-parole. «On s’y est très peu rendu en octobre.» Il apporte cependant une version moins dramatique qu’Atlantico et que la maire de la ville: «La situation du centre de Garmisch-Partenkirchen n’est pas exceptionnelle, il y a toujours des disputes dans les centres d’accueil pour migrants. Si ça a pris de l’ampleur, c’est parce que la maire a écrit une lettre au gouvernement de Haute-Bavière.» Cette lettre serait d’ailleurs la conséquence des plaintes reçues par la maire de la part de ses citoyens «qui ne sont pas associables à l’extrême droite», rapporte le journaliste Peter Reinbold, et qui s’inquiètent pour l’image et le tourisme de cette ville, connue pour sa station de ski blottie au pied du Zugspitze, le plus haut sommet d’Allemagne.

D’après le porte-parole de la sous-préfecture, le sentiment d’insécurité des habitants de Garmisch-Partenkirchen serait dû au fait que les migrants se retrouvaient souvent dans le Kurpark, un parc du centre-ville, pour accéder au wifi gratuit du parc. Mais cette crainte à l’égard des demandeurs d’asile est jugée «subjective», d’autant plus que «les bagarres n’impliquent jamais des Allemands. Les auteurs et les victimes sont toujours des disputes entre demandeurs d’asile, souvent de culture différentes» selon la police de Haute-Bavière. En ce qui concerne les agressions sexuelles, évoquées par le journal local et par Atlantico, le porte-parole de la police affirme qu’elles n’ont pour l’instant pas eu lieu en dehors du centre d’accueil pour migrants. Le Garmisch-Partenkirchner Tagblatt évoquait le cas d’une employée du centre agressée sexuellement par un demandeur d’asile dans l’établissement.

La police de Haute-Bavière confirme cette information: «Il y a eu une série d’interventions dans le centre d’accueil à cause de bagarres durant le mois de septembre», mais la situation se serait calmée depuis, selon son porte-parole. «On s’y est très peu rendu en octobre.» Il apporte cependant une version moins dramatique qu’Atlantico et que la maire de la ville: «La situation du centre de Garmisch-Partenkirchen n’est pas exceptionnelle, il y a toujours des disputes dans les centres d’accueil pour migrants. Si ça a pris de l’ampleur, c’est parce que la maire a écrit une lettre au gouvernement de Haute-Bavière.» Cette lettre serait d’ailleurs la conséquence des plaintes reçues par la maire de la part de ses citoyens «qui ne sont pas associables à l’extrême droite», rapporte le journaliste Peter Reinbold, et qui s’inquiètent pour l’image et le tourisme de cette ville, connue pour sa station de ski blottie au pied du Zugspitze, le plus haut sommet d’Allemagne.

D’après le porte-parole de la sous-préfecture, le sentiment d’insécurité des habitants de Garmisch-Partenkirchen serait dû au fait que les migrants se retrouvaient souvent dans le Kurpark, un parc du centre-ville, pour accéder au wifi gratuit du parc. Mais cette crainte à l’égard des demandeurs d’asile est jugée «subjective», d’autant plus que «les bagarres n’impliquent jamais des Allemands. Les auteurs et les victimes sont toujours des disputes entre demandeurs d’asile, souvent de culture différentes» selon la police de Haute-Bavière. En ce qui concerne les agressions sexuelles, évoquées par le journal local et par Atlantico, le porte-parole de la police affirme qu’elles n’ont pour l’instant pas eu lieu en dehors du centre d’accueil pour migrants. Le Garmisch-Partenkirchner Tagblatt évoquait le cas d’une employée du centre agressée sexuellement par un demandeur d’asile dans l’établissement.

(…) Libération


17/10/16

La maire parle d’une “situation explosive” et demande l’aide de l’État de Bavière

La maire de Garmisch-Partenkirchen, une petite station de ski bavaroise, a demandé de l’aide à l’État de Bavière pour gérer une “situation explosive” créée par une recrudescence de criminalité de la part de migrants. Elle expose la situation de la ville dans une lettre qui a fuité dans la presse.

En effet, la maire, issue du parti social-démocrate SPD, se plaint de “très graves problèmes” et écrit que “l’ordre public et la sécurité” sont mis en danger s’il n’y a pas d’action rapide. Dans la ville, le Centre Abrams, anciennement une caserne de l’armée américaine, héberge aujourd’hui environ 250 demandeurs d’asile. Si l’année dernière la plupart d’entre eux étaient des familles syriennes, aujourd’hui environ 150 sont d’origine africaine, et 80% sont des jeunes hommes seuls. “La situation s’empire de plus en plus depuis plusieurs semaines autour du centre d’enregistrement Abrams”, écrit-elle.

Les occupants actuels de l’installation sont devenus “problématiques” et posent des problèmes à “l’ordre public”.

La presse locale a rapporté des combats, des agressions contre les biens et les personnes, ainsi que des agressions sexuelles, notamment au sein du centre, bien que la police ne les a pas confirmés. Les plaintes des riverains se multiplient, et la maire précise qu’elles ne viennent pas de groupes d’extrême-droite. “Ils nous expriment leurs difficultés. Il y a de très graves problèmes avec les réfugiés à Garmisch-Partenkirchen.”

Atlantico

Merci à Clementin-e-s Hautain-e-s

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