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18/10/16

Sabri A., 36 ans, sa sœur Sourour, 33 ans, et leur frère Hamzi, 18 ans, déférés ce lundi en comparution immédiate, ont demandé un délai pour préparer leur défense. « Ni les uns, ni les autres ne sont connus pour des faits de violence. Tous trois sont insérés, ce qui rend d’autant plus grave les faits qui leur sont reprochés », a indiqué à l’audience la procureure Élodie Buguel.

(…)Sourour est mère au foyer, élevant ses jeunes enfants et hébergeant son frère Hamzi, animateur pour les activités périscolaires. Maître Guillaume Ghestem, en défense, a d’ores et déjà prévenu que la responsabilité des violences telles qu’elles leur sont reprochées n’est pas totalement reconnue. Le trio est aussi mis en cause pour des outrages. Les deux frères et la sœur ont été placés sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de paraître au centre hospitalier jusqu’à leur jugement.

Nord Eclair


17/10/16

Dans la nuit de samedi à dimanche, une quinzaine de personnes, qui accompagnaient une personne malade, s’en sont prises physiquement au personnel soignant du service des urgences du CH Dron, à Tourcoing. Un médecin a été roué de coups. Un autre, tiré par la chevelure, a eu les cheveux arrachés. Le personnel médical et paramédical est fortement secoué par cette agression.

Un acte « sauvage » et « inacceptable ». C’est en ces mots qu’Hacène Moussouni, le chef du service des urgences du CH Dron, qualifie l’agression survenue dans la nuit de samedi à dimanche, au sein de son service. « On a franchi un palier dans la violence. Ce n’est plus possible », explique le médecin, tandis qu’une cellule de crise réunit l’ensemble des urgentistes. Les victimes sont là. Si certaines sont en pleurs, une certitude : c’est l’ensemble des services de l’hôpital qui en sortent terriblement choqués.

Il est un peu plus de minuit, samedi, quand une personne âgée, présentant des troubles de la conscience, est amenée aux urgences de Tourcoing. « En réalité, ce sont trois voitures qui sont arrivées directement dans le sas des ambulances, explique un témoin. Et là, sans motif apparent, ces personnes vont se montrer agressives avec les infirmières. » Le ton monte. Les premières insultes et menaces de coups fusent. « Nous ne sommes même pas dans un problème de délais de prise en charge du patient, explique Hacène Moussouni. C’est de la violence immédiate. »

(…) Nord Eclair

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