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Une quarantaine de policiers ont manifesté mercredi à Tours place Anatole France. Ils dénoncent le manque de moyens, l’impunité dont bénéficient certains délinquants. Ils parlent aussi de zones de non-droits comme au Sanitas à Tours ou à la Rabière à Joué-les-Tours.

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Les délinquants bénéficient d’une forme d’impunité. Sur beaucoup d’intervention, on interpelle les même individus et ils ressortent libres – Un policier de Tours

Gyrophares, sirènes hurlantes, les policiers ont donc montré leur mécontentement à Tours. Ils se sont alignés en tournant le dos à leur hiérarchie. Image symbole d’une profession qui est à bout. Ils dénoncent le travail de la justice qui ne suit pas. Ces policiers dénoncent aussi la politique du chiffre, les ordres et contre-ordres.

On achète la paix sociale dans ce pays. Si on enlève la police dans ce pays, on est dans le chaos. On est le dernier rempart et la population doit le savoir

Ces policiers reconnaissent aussi avoir des ordres pour ne plus intervenir dans certains quartiers sensibles comme au Sanitas à Tours ou la Rabière à Joué-les-Tours. Il est grand temps que les choses changent selon eux.

Au Sanitas à Tours ou à la Rabière Joué, on reçoit des projectiles ou des cocktails Molotov. On a ordre de ne rien faire, de quitter la cité et de revenir quand tout sera calme.

Ces policiers affirment qu’on ne peut pas mettre un terme au trafic actuellement. Ils parlent de zones de non-droits.

On a des notes de service qui nous empêchent de chasser les délinquants, notamment les jeunes qui font des rodéos au Sanitas malgré les courriers adressés par le comité de quartier

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France Bleu

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