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Messages insistants sur les réseaux sociaux, enquêtes sur leurs proches, soutiens pressants… L’empathie compulsive de ces « groupies » perturbe les victimes des attentats du 13 novembre.

Après la médiatisation de certaines d’entre elles, plusieurs victimes ont reçu des milliers de messages de soutien. Des mots réconfortants, au début, qui ont pris parfois une tournure presque malsaine. « Dans la nuit du 13 novembre 2015, Jules est passé à la télé. En boucle. Il est le premier à avoir raconté l’enfer du Bataclan », explique le quotidien. Résultat, des femmes se sont d’une certaine manière « entichées » du jeune homme de 28 ans, qui avait à l’époque choisi de témoigner à visage découvert. Aujourd’hui, il explique que toute apparition publique « réveille le volcan de groupies » qui l’avaient assailli de messages après l’attentat, et qu’il souhaiterait retrouver l’anonymat.

Un cas loin d’être isolé. Le quotidien explique : « Victimes comme Jules du même événement hyper-médiatisé, d’autres jeunes hommes ont reçu, principalement par le biais des réseaux sociaux, des centaines de messages de soutien de femmes, jeunes et moins jeunes. Des mots souvent bienveillants, parfois insistants, et toujours néfastes au processus de reconstruction, déjà éprouvant et sinueux. » […]

Le Monde

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