Le sujet de la radicalisation pose bien des questions aux psychiatres et psychologues. Alors que la problématique du passage à la violence à travers l’islam rigoriste a été d’emblée prise en compte dans les milieux judiciaires, qu’après des hésitations, les personnels de l’éducation nationale et les travailleurs sociaux se sont emparés du sujet, les psys sont plus difficiles à convaincre. Les mobiliser est une des priorités du gouvernement. Et le vent est en train de tourner.(…)
Car il y a une urgence : le retour potentiel des 400 mineurs français de moins de 15 ans, « conditionnés » par l’organisation État islamique, dont il va falloir assurer la prise en charge. Une inquiétude pour les autorités, un défi pour les psys.
« Nous avons besoin de leur implication croissante », confirme Muriel Domenach, la nouvelle secrétaire générale du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). En France, environ 13.000 personnes sont signalées pour radicalisation, dont 2.000 mineurs.[…]
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