Grièvement brûlée dans l’attaque qui visait des membres des forces de l’ordre le 8 octobre dernier, Jenny a pu rentrer chez elle. Dans cette affaire, deux juges d’instruction ont été nommés pour retrouver les auteurs.
«Elle va bien et a envie d’avancer». Jérôme s’est confié après l’agression dont sa femme policière a été victime le 8 octobre dernier à Viry-Châtillon dans l’Essonne. Avec trois autres de ses collègues, Jenny, agent de police de 39 ans, a été visée par un jet de cocktails Molotov. Elle a été gravement blessée, ayant subie des brûlures et des lésions. «Ils [les agresseurs, ndlr] essayaient de les assommer pour qu’ils brûlent vivants dans la voiture», précise son conjoint.
Sortie mardi soir de l’hôpital, elle est rentrée près de Saint-Malo, où elle vit avec son époux et leurs trois enfants. Les soins ne sont pas terminés, mais son mari se veut optimiste. «Il y en a pour un moment, mais il n’y a pas de raison qu’elle ne reprenne pas son métier, elle l’adore. Maintenant, je ne peux pas avancer pour elle et on ne sait pas ce qui se passera dans six mois».
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