Les autorités craignent que des violences ne viennent perturber les opérations d’évacuation, alors que ces militants encouragent les migrants à se rebeller.
Talkie-walkie à la main, foulard sur le nez pour se cacher le visage, ils sont arrivés sur les dunes près de la jungle de Calais dès ce week-end. Les No border, ces militants qui prônent l’abolition des frontières, sont mobilisés pour perturber le démantèlement de la jungle, qui doit commencer lundi matin. Une dizaine de zadistes venus de Notre-Dame-des-Landes ont également décidé de leur prêter main forte.
Les forces de l’ordre craignent donc des débordements pendant les opérations. Zadistes et No border lancent d’ores et déjà aux quelque 6.500 migrants qui doivent être évacués des appels à la rébellion. Et s’en prennent aussi aux associations. […]
Europe 1
Selon eux, si des problèmes surgissent, ce ne sera pas avec les migrants, mais avec des militants prêts à en découdre. Le week-end des 15-16 octobre a été signalée l’arrivée de 150 à 200 “No Border” (militants européens prônant l’abolition des frontières). Il y aurait “très peu” de zadistes venant de Notre-Dame-des-Landes. C’est pourquoi, dans le périmètre de l’opération seuls pourront circuler les titulaires d’un badge (officiels, associatifs, journalistes…).
France 3