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FIGAROVOX/DÉCRYPTAGE – Si la colère des policiers n’est pas sans précédent, elle est lourde de sens politiquement, estime Jérôme Fourquet. Pour le sondeur, elle n’est pas orchestrée par le FN, mais fait largement écho aux thèses frontistes.
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La menace terroriste mais aussi les violences urbaines ou bien encore les agressions dont ont été victimes les forces de l’ordre au printemps dernier, durant le mouvement social contre la Loi Travail, ont contribué à installer la thématique sécuritaire en tête des préoccupations des Français, qu’il s’agisse de la lutte contre le terrorisme ou contre la délinquance. En 2001, autre année marquée par une fronde des policiers et gendarmes, sous l’effet des attentats du 11 septembre et d’une hausse de la criminalité, l’enjeu de la sécurité avait également supplanté le chômage en tête des préoccupations des Français.
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Comme le montre le graphique suivant, jamais une corporation n’avait bénéficié d’un soutien d’une telle intensité.
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Ce soutien massif de l’opinion publique traduit certes la compassion et l’estime que ressentent nos concitoyens vis-à-vis des policiers qui accomplissent un métier de plus en plus difficile, mais il traduit également un très net durcissement de la société, en matière sécuritaire et pénale. Ce mouvement se lit notamment dans l’évolution du regard porté par les Français sur la sévérité des peines prononcées par la justice. Qu’il s’agisse de la petite délinquance ou du grand banditisme, l’idée selon laquelle les peines prononcées ne seraient pas assez sévères est de plus en plus partagée .
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Le Figaro

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