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27/10/2016

Le conseil de l’ordre des médecin de Rhône-Alpes a sanctionné une médecin de l’Isère d’un mois d’interdiction d’exercer, avec sursis.
Il y a un an, ce docteur avait demandé à cette patiente de quitter son cabinet, elle avait eu des propos discriminatoires, au motif qu’elle portait le foulard. Pour la patiente, cette sanction n’est qu’une étape: elle attend désormais d’être reconnue comme victime également par la justice. il y a un an, quelques mois après les faits et le dépôt d’une plainte, le parquet de Chambéry avait classé son dossier sans suite.
BFMTV


04/09/2016

La chambre disciplinaire du conseil régional de l’Ordre des médecins Rhône-Alpes s’est réunie hier matin à Lyon pour statuer sur une affaire datant de juin 2015 et dans le cadre de laquelle il est reproché à une médecin iséroise effectuant un remplacement dans un cabinet au Pont-de-Beauvoisin, en Savoie, d’avoir manqué à ses obligations déontologiques vis-à-vis d’une patiente… voilée.

La particularité de cette affaire, révélée pour la première fois par nos confrères de Buzzfeed, tient à ce que la patiente en question avait filmé la fin de la conversation au cours de laquelle la médecin déclarait ne plus vouloir de femmes voilées en France et estimait que le port du voile était un acte de prosélytisme.

Concernant les faits, la patiente s’était présentée au cabinet médical car elle souffrait d’hypertension. Elle a estimé que la manière dont la médecin l’avait auscultée était insuffisante et surtout elle a réagi lorsque cette dernière lui a prescrit un médicament auquel elle a déclaré faire de mauvaises réactions, demandant ensuite à être payée pour la consultation.

Selon Me Hosni Maati, l’avocat de la patiente, sa cliente aurait refusé de payer et la docteur de son côté aurait déchiré l’ordonnance avant de tenir des propos qui ont donc été filmés par la plaignante avec son téléphone portable et avec l’assentiment du médecin. […]

De son côté, le docteur Jallon, président du Conseil de l’Ordre des médecins de l’Isère, a estimé qu’il ne s’agissait pas d’une affaire de voile, mais d’une consultation qui dégénère. « Contrairement à ce qu’on entend, il n’y a pas eu de refus de soins. Cette femme a été auscultée, elle a eu droit à une consultation et à une prescription. Après, la consultation s’est mal passée, et les choses ont dégénéré chacune ayant des mots durs à l’encontre de l’autre.

Les paroles prononcées, sous le coup de la colère, par le médecin, n’auraient pas dû l’être, c’est certain. Maintenant, ce n’est pas au patient de juger de la qualité d’une consultation ou d’une prescription. Si un patient n’est pas content, il peut changer de docteur. Nous sommes dans le cas d’une consultation qui se passe mal, comme cela peut arriver à des tas de médecins, et comme cela m’est arrivé à moi-même parce que je refusais de prescrire un arrêt de travail à un patient. C’est un métier difficile, stressant, et j’estime que c’est une affaire que l’on veut monter en épingle. »

Après les faits, en juin 2015, la patiente avait déposé une plainte que le parquet de Chambéry avait classée sans suite. Un classement qui, selon Me Maati, ne serait pas intervenu si l’affaire avait été médiatisée à l’époque. La chambre disciplinaire devrait rendre sa décision d’ici un mois.

Le Dauphiné

(Merci à oliv)

02/09/2016

Après le classement “sans suite” de l’affaire au pénal suivit d’une réunion de concertation infructueuse devant le Conseil de l’Ordre des Médecins, la généraliste de l’Isère sera fixée, ce vendredi 02 septembre, sur les éventuelles sanctions qui seront prononcées à son encontre, par ce même Conseil.

Bourdin Direct


23/04/2016

BuzzFeed News publie la vidéo d’une généraliste revendiquant le droit de ne pas soigner les femmes voilées. Si celle-ci doit passer en conseil de discipline devant l’ordre des médecins, le parquet a d’ores et déjà classé l’affaire.

(…) Buzzfeed

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