Qui en veut aux trains de la SNCF ? Les actes de malveillance semblent se multiplier dans l’Eure. Dernier épisode en date, l’accident qui s’est produit sur l’Intercités 3343 parti jeudi de la gare Saint-Lazare à Paris à 13 h 45.
Alors qu’il passait devant la gare de Beaumont-le-Roger, il a heurté vers 14 h 55 une plaque de métal posée sur la voie. « Une grosse frayeur, on a senti une secousse, on a sursauté, ça a été assez violent », a précisé un Bernayen présent dans la rame. Selon ce dernier, le train est resté à l’arrêt en pleine voie pendant un quart d’heure entre Beaumont et Serquigny.
« Le constat a été effectué par le conducteur et aucune conséquence sur la voie et le matériel n’a été à déplorer », souligne le service communication de la SNCF Mobilités Normandie. Cet accident n’a pas fait de blessés mais a entraîné un retard important pour le Paris-Bernay arrivé à son terminus avec 20 minutes de retard. « Pour nous il s’agit d’un acte de malveillance », a déclaré une responsable de la communication de la SNCF Normandie qui précise que l’entreprise « s’apprête à porter plainte ». Une enquête est en cours.
Ce n’est pas la première fois que l’Eure est confronté à ce genre d’épisode. Le 12 octobre, un train Intercités assurant la liaison Granville (50) – Paris avait percuté un bloc de béton posé sur la voie, du côté de Nonancourt, sans faire de blessés. Trois ou quatre jeunes avaient été vus à proximité de l’accident.
Le 15 septembre, dans le même secteur, de grosses pierres (il s’agirait de plaques d’égout, selon la SNCF) avaient été disposées sur la même ligne près d’un pont. Enfin, sur la ligne Paris-Deauville, un train a été caillassé le 5 septembre lors de son passage en gare de La Bonneville-sur-Iton, près d’Évreux. Deux vitres avaient alors volé en éclats mais aucun blessé n’avait été à déplorer.
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