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Au pied du métro Stalingrad dans le 19e arrondissement de Paris, le campement de fortune s’éveille ce dimanche 30 octobre au matin, rythmé par les distributions de petits-déjeuners. Depuis vendredi, tous savent qu’ils vivent leurs derniers instants sous les tentes avant de rejoindre les centres d’accueil. Sur place, les bénévoles se disent soulagés. “J’espère que toutes les personnes qui se trouvent ici seront hébergées“, explique Ali Gattoufi de l’association “Entraide et Solidarité”.

Mais dans ces quartiers du nord de Paris, ces camps sauvages ont été démantelés une trentaine de fois. Abdelatif Nassou, arrivé du Soudan il y a plus d’un mois, a déjà été évacué au mois de septembre. Il ne croit pas aux promesses du gouvernement. “On ne voit jamais les centres dans lesquels le gouvernement dit qu’on va être relogés“, explique Abdelatif. Selon les associations, les arrivées de migrants se sont multipliées depuis la fin de la “jungle” de Calais. Ils seraient près de 2.000 installés sur ces trottoirs parisiens. Reste à savoir dans quelles structures ces migrants seront accueillis.

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