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À l’occasion d’une tournée en Afrique de l’Ouest, Manuel Valls signe une tribune intitulée “On ne peut pas réparer l’esclavage mais on peut préparer l’avenir“, publiée par le quotidien français Le Monde et le mensuel anglophone The Africa Report. Il appelle à “s’affranchir du passé” de l’esclavage, écartant les revendications de réparations financières, tout en défendant une “mémoire apaisée” de l'”horreur” et du “désastre” de la traite négrière.

Le Premier ministre plaide pour la création d’un système d’échanges euro-africain sur le modèle d'”Erasmus”, plutôt que des “réparations” réclamées par certains militants. “Il ne s’agit pas tant de vivre dans l’idée d’une réparation – comme disait le grand poète martiniquais, descendant d’esclaves, Aimé Césaire, l’esclavage est “irréparable” – que de regarder vers demain, c’est-à-dire renforcer les liens entre nos deux continents“, plaide Valls.

La traite négrière a été un désastre à grande échelle. Cette réalité doit être rappelée, enseignée, martelée. Il faut toujours rappeler l’enfer de douze millions d’hommes, de femmes, d’enfants arrachés à la terre de leurs ancêtres pour traverser l’Atlantique, enchaînés, réduits à l’état de bétail, de marchandises. Combien d’atrocités, de viols, de meurtres ! C’est un crime contre l’humanité“, comme le reconnaît depuis 2001 en France la loi Taubira, écrit le Premier ministre. […]

Le Point

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