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Description de la vidéo :
Après avoir été démantelé en septembre, le camp de l’avenue Blida à Metz, qui abriterait jusqu’à 500 demandeurs d’asile, risque d’être définitivement fermé début novembre.
Dans quelles conditions ? Les occupants seront-ils relogés ? Tous – hommes seuls compris ? Ou uniquement les familles ? Et pour aller où ? Et quand ?
L’aggravation historique de la situation à Metz, de bidonvilles en ghettos, nous épargne les préliminaires de circonstance, les énièmes interviews d’élus locaux qui feinteront l’étonnement face au « scandale humain » comme l’année d’avant, et celle d’avant encore. Plus question d’attendre, en bons petits journalistes, que la température descende encore un peu pour daigner sortir stylo et calepin au milieu des pleurs des gamins, du désespoir des parents et du gel sur les tentes.
Pour recueillir, de surcroît, toujours le même scénario de misère, la même saturation des structures d’« accueil », les mêmes familles à la rue.
Jusqu’au retour du printemps, et la fin de la trêve hivernale, qui ne résout pas le problème, mais l’efface. Voilà pourquoi, lors du conseil municipal du 27 octobre, avec le Collectif mosellan de lutte contre la misère, on s’est permis de remettre au maire Dominique Gros un dessin réalisé – sans local, à même le sol – par les enfants du camp Blida.
Qui, généreusement scolarisés trois jours avant les vacances scolaires, ne demandent plus qu’une chose : avoir un toit au-dessus de leur tête.
Et des toits, ce n’est pas ce qui manque à Metz : l’Insee a recensé 7600 logements vides…

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