Rares sont les salafistes à prendre la parole. Le compagnon de l’ancienne rappeuse Diam’s publie un livre où il raconte son engagement. Rencontre.
Attablé au bistrot Saint-André dans le Quartier latin, ce géant élevé à la littérature française défend sa pratique de ce qu’il désigne comme « l’islam authentique », comprendre l’islam tel qu’il était pratiqué par les compagnons du Prophète au VIIe siècle. Il raconte comment le 7 janvier 2015 et les jours qui ont suivi marquèrent pour lui le début d’un gigantesque malaise : « Vous imaginez bien que je n’étais pas lecteur de Charlie Hebdo. Mais, encore une fois, aucun musulman n’a le droit de tuer au nom de Dieu. » Ce sont les attentats – et le traitement médiatique qui a suivi – qui lui ont donné envie de reprendre la plume. Il voulait éclaircir un malentendu : « Aucun terroriste n’est salafiste », martèle-t-il. (…)
Merci à Yabonlaseku