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Quand la famille de d’Oussama Attar manifestait à Bruxelles…

La famille Atar, soutenue par une partie de la population belge, interpelle le 9 octobre 2010 devant le Palais de Justice de Bruxelles le gouvernement Belge pour libérer Oussama Attar détenu depuis 7 ans en Irak et qui, aujourd’hui, est en danger de mort.

Merci à El_Chupa


(Mise à jour)

Face à la mobilisation de sa famille, de députés belges et d’organisations comme Amnesty International, le gouvernement belge avait fini par demander aux autorités irakiennes sa libération anticipée pour raisons humanitaires.

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Les enquêteurs pensent que sous l’alias d’« Abou Ahmad », un donneur d’ordre établi en Syrie, se cache Oussama Atar, un Belge de 32 ans, vétéran du djihad.

« Abou Ahmad ». Ce nom de guerre plane depuis plusieurs mois sur les attentats de Paris en novembre 2015 et de Bruxelles en mars 2016. Derrière cette kunya (surnom musulman) se cache le seul donneur d’ordre établi en Syrie à avoir laissé des traces de son implication dans la vague d’attaques qui a endeuillé les deux capitales. Le seul que les enquêteurs pensent avoir identifié.

Selon les informations du Monde, les services de lutte antiterroriste belges sont parvenus à la conclusion que ce mystérieux donneur d’ordres s’appelle Oussama Ahmad Atar, un djihadiste belge de 32 ans. Son identité a récemment été recoupée par les enquêteurs français : Oussama Atar a été désigné comme étant Abou Ahmad, sur une planche comprenant plusieurs photographies, par l’un des terroristes qu’il avait envoyés en Europe.

Oussama Atar avait déjà été évoqué en août par la presse belge comme un possible « cerveau » des attentats de Bruxelles, sans que son rôle opérationnel soit détaillé. Un certain consensus existe aujourd’hui au sein de la communauté du renseignement sur son implication dans les attaques qui ont frappé les deux capitales.

Oussama Atar est suspecté d’avoir coordonné ces deux opérations depuis la Syrie : il a été désigné comme le recruteur des deux kamikazes irakiens ayant déclenché leurs ceintures piégées aux abords du Stade de France à Saint-Denis, le 13 novembre 2015, et est soupçonné d’être l’homme à qui les terroristes ont soumis leurs plans d’action avant de se faire exploser dans la capitale belge, le 22 mars 2016.

(…) Le Monde

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