Michaël Dias, fils de Manuel Dias tué au Stade de France le 13 novembre 2015, a prononcé le seul discours de ce dimanche de commémoration. Un discours émouvant mais qui avait été « relu et corrigé par l’Elysée », a-t-il admis dans L’Equipe ce dimanche, tout en expliquant à quel point il était difficile de « ne pas se faire oublier » en tant que victime. « On nous donne rarement la parole et elle est contrôlée. On nous empêche de pointer du doigt les responsabilités politiques et comme à Nice, on tombe dans les discours bien-pensants. Mon discours pour le dévoilement de la plaque commémorative a été, par exemple, relu et corrigé par l’Elysée », dénonce-t-il.
(…) Le Figaro
Comme l'a dit le fils de Manuel Dias, oui, c'est par l'intelligence, par la culture que nous vaincrons le terrorisme ! #BFMPolitique
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) November 13, 2016
"Combattre le terrorisme par l’intelligence". Le fils de Manuel Dias, tué devant le Stade de France, témoigne. https://t.co/CMbUEnPb02
— BFM Paris (@BFMParis) November 13, 2016
Hommage en mémoire des victimes du #13Novembre2015 à #SaintDenis avec un discours émouvant du fils de Manuel Dias tué au Stade de France. pic.twitter.com/OjQLUdMLLF
— Mathieu Hanotin (@MathieuHanotin) November 13, 2016
#13Novembre Michael Dias, fils de Manuel Dias, la seule victime des attentats de Saint-Denis, a prononcé un discours https://t.co/lySOHV0J04 pic.twitter.com/mhbVYj2klu
— franceinfo (@franceinfo) November 13, 2016
Un autre témoignage, celui de la fille de la victime
[…]Quel regard portez-vous sur les attentats ?
Tous les jours, on en découvre un peu plus sur ce qui s’est passé. On sait maintenant qu’il y a eu plusieurs alertes dans la journée. Je pense qu’il n’y avait pas assez de policiers au Stade de France. Ce n’est pas normal. Il y a eu une faille sécuritaire. Je suis en colère. Le 13 novembre, j’ai perdu mon papa et quelques minutes plus tard, le président quittait le Stade.
Avez-vous été accompagnés après le drame ?
Peu. Nous nous sommes retrouvés, comme toutes les victimes, seuls face à une grosse machine. Il fallait choisir un avocat, faire face aux assurances. Rien n’était centralisé. On nous a orientés vers des associations d’aide aux victimes, mais c’était très léger. On comprend vite qu’il faut se débrouiller seul. […]