En Indre-et-Loire, à Tours, comme ailleurs, les attentats de janvier et novembre 2015 ont considérablement accru la charge de travail des policiers, sous pression permanente. Et désormais ils le savent, la menace peut venir de n’importe où et en patrouille, ils sont en première ligne en cas d’attaque terroriste.
À Tours, les militaires de l’opération Sentinelle ne sont restés que quelques mois. Les policiers assurent donc des patrouilles dans le cadre du plan Vigipirate. “On a régulièrement des alertes, soit parce qu’on voit des colis [suspects], soit parce qu’on nous signale des colis”, explique un policier en patrouille dans une gare.
Pour faire face à la menace d’attentat, des unités d’intervention de niveau 2 ont été créées au sein des commissariats, avec une formation et un équipement spécifiques. À Tours, une quarantaine de fonctionnaires, comme Michel, a été formée pour lutter contre le terrorisme. C’est 10% des effectifs de l’agglomération.