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Le tribunal de Reims a condamné ce jeudi deux jeunes femmes à deux mois de prison avec sursis pour violences en réunion. Elles étaient accusées d’avoir roué de coups leur cousine, lui reprochant de vouloir vivre avec un non musulman.

Deux mois de prison avec sursis pour avoir violenté leur cousine amoureuse d’un non-musulman

Deux jeunes femmes étaient jugées fin octobre au tribunal de Reims pour violences aggravées. Elles étaient accusées d’avoir roué de coups leur cousine, lui reprochant de vouloir vivre avec un non musulman.

Le tribunal de Reims a rendu sa décision ce jeudi matin. Les deux femmes sont déclarées coupables de violence en réunion. Elles ont été condamnées à deux mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende chacune. Elles devront par ailleurs payer 800 euros au titre des frais pour l’expertise médico-légale.

Cette décision correspond à “la modération à laquelle nous avions appelé”, a déclaré l’avocat de la défense Me Daouda Diop. Cette affaire a été “démesurément grossie” alors qu’elle n’est rien de plus qu’une “banale affaire de famille”, a-t-il ajouté.

“C’est un premier pas excellent”, a estimé de son côté Me Simon Miravete, l’avocat de la victime, se demandant toutefois si cette décision “mettra un terme aux pressions de la famille”.

Sa cliente vit toujours “en semi-clandestinité” et non “librement comme toute jeune femme de 22 ans”, a-t-il rappelé.

Elle est issue d’une famille marocaine musulmane. Lui est d’une famille catholique d’origine portugaise. Tous deux sont Français. Les deux jeunes gens, âgés de 22 ans, se voient en cachette pendant plus de deux ans. Puis décident de vivre ensemble. Elle écrit à sa famille pour lui annoncer qu’elle part de la maison. Une nouvelle qui passe mal auprès de ses proches.

(…) Un certificat médical établi après l’agression mentionne une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours. L’amoureuse, une jeune infirmière, porte plainte pour les violences, mais aussi pour les menaces de mort que lui aurait proférées son père. Par peur des représailles, elle s’enfuit de Reims.

La victime avait également mis en cause son père devant les enquêteurs, expliquant que durant la bagarre, joint au téléphone par ses cousines, il avait proféré des menaces de mort en arabe à son encontre. “Ma fille est une manipulatrice, quand on la voit on lui confierait le bon Dieu sans confession, mais elle est pleine de mensonges”, s’est défendu le père, à l’issue de l’audience le 20 octobre dernier.

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Merci à mao-meeh

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