Populiste pour certains, révolutionnaire pour d’autres, Julius Malema divise l’Afrique du Sud.
Ce tribun hors pair, exclu du parti au pouvoir, l’ANC, est à la tête de la troisième force politique du Pays, les Combattants pour la liberté économique (EFF).
Il y défend la nationalisation des banques et surtout l’expropriation des Blancs. Dernier appel en date, lundi 14 novembre. Face à une foule en liesse, il a exhorté les Noirs à s’emparer des terres appartenant aux Blancs. Dans son viseur également, l’actuel président Jacob Zuma, empêtré dans des scandales de corruption.
22 ans après la fin de l’apartheid, de quoi Julius Malema est-il le symptôme?
Jean-Philippe Remy, correspondant régional du Monde en Afrique, basé à Johannesburg décrypte le cas Malema.