Le Premier ministre Manuel Valls a présenté vendredi une nouvelle campagne du gouvernement contre l’embrigadement djihadiste. Baptisée « Toujours le choix », elle s’adresse directement aux jeunes par les mêmes canaux que les recruteurs, internet et réseaux sociaux…
Il a appelé à la mobilisation des grandes entreprises du numérique, des responsables religieux et de la communauté musulmane, ou encore des associations, car « les pouvoirs publics ne peuvent pas y arriver seuls ».
«Une véritable bataille culturelle». C’est par ces mots que le Premier ministre a qualifié la lutte contre l’embrigadement djihadiste, ce vendredi lors du lancement de la nouvelle campagne «Stop djihadisme» à Matignon.
«Stop djihadisme»: A quoi ressemble la nouvelle… par 20Minutes
Elle présente deux histoires réalistes, tournées en vidéo subjective : Emma, jeune fille radicalisée après avoir été séduite par un recruteur djihadiste qui la convainc de partir en Syrie. Et Mehdi, jeune homme tombé aux mains de recruteurs qui le manipulent durant des mois.
Dans un parcours interactif en vidéo, façon jeu de rôle, l’internaute peut à chaque étape choisir s’il poursuit conformément aux propositions d’un recruteur, ou s’il écoute les conseils d’ami ou les témoignages de proches ou de victimes de djihadistes.
La campagne décrit chaque étape, d’une simple approche au pied d’un immeuble jusqu’à ce qu’Emma finisse mariée de force en Syrie et que Mehdi commette un attentat en France. « Vous êtes responsables de vos choix », souligne-t-elle, avec comme message principal : «se radicaliser, c’est détruire sa famille, sa vie et celle des autres».