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Les dépenses imprévues dans le budget de l’État s’élèvent en fin d’année à 7 milliards d’euros. Le Haut Conseil des finances publiques évoque un niveau « sans précédent » de sous-budgétisation.

Pour financer le total de 7 milliards de crédits nouveaux, le ministre de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, n’a réussi à trouver que 1,7 milliard d’annulations de crédits.

Ce sont pas moins de 7 milliards d’euros de crédits supplémentaires que le gouvernement doit ouvrir en cette fin d’année pour boucler le budget 2016. Présentée vendredi, la loi de finances rectificative doit en effet dégager des moyens supplémentaires pour tenir compte des dépenses nouvelles imprévues : évolution de la masse salariale de l’État, interventions militaires extérieures, financement de l’aide médicale pour les sans-papiers, hausse de l’enveloppe pour les travailleurs pauvres, etc.

Le Haut Conseil des finances publiques évoque des sous-budgétisations d’un niveau « sans précédent ». Le gouvernement, pour financer ces dépenses supplémentaires, peut cependant compter sur une baisse de la charge de la dette par rapport à ce qu’il avait anticipé et une moindre contribution à l’Europe. Relâchement des dépenses d’un côté, quelques bonnes surprises de l’autre : le déficit public restera calé sur 3,3 % du PIB.

Michel Sapin a, par ailleurs, indiqué que la croissance attendue cette année est désormais de 1,4%, en dessous de la prévision antérieure. Un chiffre « atteignable » selon les experts. […]

Les Échos

(Merci à C’)

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