Dans la foulée de l’attentat de Nice, un jeune Finistérien se servait du réseau social Twitter pour appeler à commettre un attentat. Le tribunal correctionnel de Brest le condamne à un an de prison ferme. « Ce soir ça va lâcher des bombes dans la foule. » Nous sommes le 14-Juillet, quelques heures après les attentats de Nice, quand ce message apparaît sur Twitter, accompagné d’une image de bombes.
Un mois plus tard, le 15 août, le même compte Twitter publie « Salut, je cherche trois partenaires pour faire un attentat en France. Merci de RT (partager, ndlr) pour diffuser ». Les policiers parviennent à identifier l’auteur de ces messages. Il s’agit d’un jeune homme de 19 ans habitant la région de Brest. Son ordinateur et son téléphone portable saisis laissent apparaître de flagrants signes de radicalisation.
Il s’est converti à l’islam en décembre 2015, pour dériver rapidement vers le radicalisme. « J’ai toujours cru en Dieu, tout ce que je cherchais je l’ai trouvé », explique-t-il mardi à la barre du tribunal correctionnel de Brest, mardi. Il dit apprécier Daesh pour son application de la charia et du califat, ainsi que pour sa lutte contre l’armée française « qui tue des civils en Syrie ».
Il désirait s’engager auprès de l’État Islamique. C’est ainsi qu’il rencontre via les réseaux sociaux, Facebook, Télégram, voire directement sur le deep et dark web (l’internet caché, non référencé par les moteurs de recherche, ndlr), des personnes liées à cette organisation terroriste. « Vive Daesh, j’attends des flingues pour m’entraîner », leur envoie-t-il notamment. […]
Le prévenu tente de convaincre le tribunal qu’il n’est pas radicalisé, qu’il pratique sa religion normalement. Mais les policiers ont trouvé des traces de recherche internet suspectes : « Comment se procurer une kalachnikov ? Comment faire un attentat ? Comment devenir un tueur à gage ? » […]
Merci à cathyB