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(…) La France de Fiona s’est déchaînée lorsqu’elle a découvert le verdict mesuré rendu par la cour d’assises « contre celle qui va pouvoir faire d’autres gosses » et « sera libre avant Jacqueline Sauvage, une honte ! » La France de Fiona « ne lit plus trop les journaux » mais a suivi « sur Internet tout ce qui s’écrit sur le procès ». Elle est pleine de « mamans » et de « papas » qui ont « mis sur leur page Facebook » le portrait de celle qu’ils appellent ma « petite princesse », mon « petit ange. » Elle trouve que « la justice est décidément pourrie. »

Virtuelle, la France de Fiona ? Ou manifestation bien réelle de cette « France périphérique » décrite dans le livre du même nom par le géographe Christophe Guilluy (Flammarion, 2014) qui « passe sous les radars » et ne se révèle qu’à l’occasion d’un fait divers, comme celle racontée par Yvan Jablonka dans Laetitia ou la fin des hommes (Seuil, 2016) ? A quelques mois de la présidentielle, les états-majors des candidats devraient regarder de plus près ce pan de pays qui a grondé si fort pendant le procès Fiona. […]

Le Monde
Merci à handsome55

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