Patrick Bruel se veut un “citoyen engagé” et a son avis sur la présidentielle qui vient. Invité samedi soir de l’émission «On n’est pas couché», l’artiste a été interrogé sur “la montée des extrêmes” et le Front national, en vue de l’élection de mai prochain.
« On est dans un monde en pleine mutation, a commencé Patrick Bruel. La France n’est pas la seule touchée par la montée des populismes et le repli sur soi. Les gens surfent sur les peurs et le désespoir. Il faut très vite venir proposer des solutions qui rassurent».
(le passage sur la présidentielle à partir de la 25e minute)
Patrick Bruel – On n'est pas couché 26 novembre… par onpc
Comment expliquent-ils les résultats de certains scrutins récents, comme le Brexit ou l’élection de Donald Trump ? « Des gens qui ont voté quatre fois et qui, quatre fois, ont eu l’impression de se faire avoir se disent ‘on va essayer autre chose'(…) L’inquiétude grandit parce que, oui, on ne s’attendait pas au Brexit, on ne s’attendait pas à Donald Trump, on ne s’attend pas à ce qu’il peut se passer en 2017 ».
Va-t-il s’engager, comme il a pu le faire dans le passé, lui demande la journaliste Vanessa Burggraf ? « Je trouve contre-productif que des artistes s’engagent dans une campagne, la preuve avec Clinton. Mais qu’un artiste donne ses sentiments sur un plateau ou dans la presse, pourquoi pas ? ». Voilà qui est fait.
Le Parisien