Sur France Inter, Nicole Ferroni défend les migrants au nom de la “fraternité atomique universelle” : “Être vivant, c’est être un tas de vieux atomes (…). Fillon, Macron, Trump, Assad, Hollande, qui souvent s’activent pour un rang, un pouvoir, un territoire, qui défendent leur nation, leur patrie, leur opinion, on a envie de leur dire : mais de quoi tu parles quand tu dis défendre ta nation, ton opinion, alors que toi-même, tu n’es pas toi-même. Ton Toi, mon moi, ce n’est que de l’Autre, de l’Altérité pure. Donc quand Madame Le Pen ou Monsieur Ciotti n’aiment pas les migrants, la science nous dit “mais ça ne peut pas être vrai !”, puisque vous êtes vous-mêmes des migrants. Vous n’êtes que le produit d’une incroyable migration atomique. Vos atomes qui vous forment ont forcément transité ou sont issus de Noirs, d’Arabes, de Juifs, d’homosexuels, mais aussi de méduses, de tomates, de tyrannosaures, de mouches, de champignons, de flaques de boue et de montagnes. (…)
Nous ne sommes que des portions de cosmos très infimes, très éphémères, reliés par un flux perpétuel d’atomes qui font que nous baignons tous dans une fraternité atomique universelle.”
HUMOUR – Nous sommes un sac de vieux vieux vieux atomes – Le billet de @NicoleFerroniZe #Le79Inter pic.twitter.com/vZh41rH5Jg
— France Inter (@franceinter) 30 novembre 2016