Les autorités mettaient en cause les discours de l’imam, accusé d’appeler à “la discrimination et à la haine”, ainsi qu’à la violence “à l’encontre des femmes, des juifs et des chrétiens”.
Le Conseil d’Etat a confirmé mardi la fermeture de la mosquée salafiste d’Ecquevilly, dans les Yvelines, par les autorités, qui l’accusent d’incitation à la haine et d’apologie du terrorisme. Cette salle de prière salafiste quiétiste avait été fermée le 2 novembre dernier par la préfecture jusqu’à la fin de l’état d’urgence, mesure confirmée par le tribunal administratif de Versailles le 17 novembre. En cause, la teneur des discours de son populaire imam, Youssef Abou Anas. Les avocats de l’association islamique Malik Ibn Anas, qui gère la mosquée, avaient fait appel devant la plus haute autorité administrative.
“Trois autres lieux de cultes à moins de cinq kilomètres”. Dans sa décision, le juge des référés (procédure d’urgence) du Conseil d’Etat estime, d’une part, que la fermeture de la mosquée ne porte pas “une atteinte grave” à la liberté de culte puisque ses fidèles disposent de “trois autres lieux de culte” à “moins de cinq kilomètres”. D’autre part, le magistrat estime que l’existence des prêches de l’imam exhortant à “des comportements violents, sectaires ou illégaux” est établie.
(…) Europe 1