L’adolescent est victime d’agressions à répétition depuis septembre dernier. La solution proposée par l’administration : le changer d’établissement.
Depuis la rentrée de septembre, il est le souffre-douleur de quelques jeunes collégiens qui, comme si cela ne suffisait pas, ont reçu le renfort d’un de leurs aînés… Depuis septembre, il est racketté et sous la menace du groupe, il prenait des claques. Il n’en a rien dit. Fatigue, angoisse, ce jeune garçon de 13 ans, scolarisé au collège de Bram, développe alors une espèce de zona, un pityriasis, que le médecin diagnostique comme étant dû au stress.
Il est absent du collège quinze jours. Le 11 octobre, les gendarmes appellent la maman du garçon, lui demandant de venir le récupérer sur le parking près de l’établissement scolaire. “Il avait été passé à tabac. Par chance, une patrouille de gendarmes passait par là”, rapporte-t-elle.
La jeune femme emmène son fils chez le médecin. Le diagnostic fait état d’un traumatisme crânien et est assorti d’une ITT de trois jours. L’adolescent supplie toutefois sa mère de ne rien dire et de ne pas déposer plainte. “Si tu fais ça, ils vont me tuer, je suis mort”, l’implore-t-il. Elle est pourtant bien décidée à ne pas en rester là et se rend au collège d’abord, à la gendarmerie ensuite. Le calvaire du garçon n’est pas pour autant fini.
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Merci à Comte Zero