Un collectif d’habitants actifs et solidaires s’est créé lors de l’installation d’un premier CAO temporaire, au printemps, à l’issue d’une réunion publique en mairie l’hiver dernier, qui avait été houleuse: une conseillère régionale frontiste s’était opposée à l’accueil des migrants et avait été huée par une partie de l’assemblée.
Aujourd’hui, ce collectif « regroupe une centaine de bénévoles », rapporte André – à l’origine avec David de cette initiative (qui ne souhaitent pas donner leurs noms) –, encore épaté du succès rencontré par cette initiative qui intègre aussi des interprètes, dont cinq arabophones. « Parmi ces bénévoles, il y a beaucoup de retraités mais aussi quelques lycéens ou encore des actifs qui aident le samedi », dit David. Jacqueline, qui vient de Saint-Malo, salue « la modestie, la générosité et la discrétion » de ces bénévoles.
Pour autant, l’accueil des migrants ne plaît pas à tout le monde. « Je ne vois pas ce qu’ils font là, ce ne sont pas des Syriens, leur pays n’est pas en guerre », déclare une habitante, qui estime que leur présence lèse les Français. […]
Merci à Lolo