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En retrait du parti Les Républicains, Michèle Alliot-Marie se déclare officiellement ce jeudi candidate à l’élection présidentielle de 2017.

Gaulliste revendiquée, l’ancienne ministre promeut une « vision à long terme » pour le pays et valorise le rôle d’un Etat stratège et protecteur des Français. Regrettant les choix libéraux de François Fillon, Michèle Alliot-Marie assure « ne pas nuire » à la droite avec sa candidature. La députée européenne continuera son tour de France dans les prochaines semaines avant de dévoiler son projet à partir de la fin janvier 2017.

Comment jugez-vous le succès de la primaire à droite ?

Les primaires ne sont pas dans l’esprit de nos institutions. Le candidat issu d’un parti ne peut incarner l’unité nationale. Cette primaire [à droite] a été un succès quantitatif, mais je regrette que cela ait davantage porté sur des personnes que sur des projets pour changer la vie quotidienne des Français. Le petit bout de la lorgnette, avec un chiffre par ci, un chiffre par là, ne fait pas une politique. Il faut une vision à long terme, un projet cohérent et à la hauteur des enjeux.

Comment voyez-vous le vainqueur de cette primaire, François Fillon ?

Je connais François Fillon depuis très longtemps. Je suis d’accord avec lui sur les domaines régaliens inspirés du gaullisme. Je suis cependant surprise par ses choix libéraux, que certains qualifient d’ultralibéraux. On ne peut marginaliser le rôle de l’Etat au nom d’une théorie libérale. […]

Aujourd’hui, le gaullisme n’est-il pas devenu une nostalgie ?

Non. Il est une façon de ne pas baisser les bras. Il s’est appelé Vercingétorix, Jeanne d’Arc, Napoléon, de Gaulle… C’est une grille de lecture et une grille d’action, pragmatique et courageuse. C’est un respect des personnes, une écoute. C’est ce que je fais depuis quatre ans en allant à la rencontre des Français pour construire mon projet. […]

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