Reda B., mis en examen pour l’agression et le viol présumés à Noël 2012 de l’écrivain Edouard Louis, qui en a fait le récit dans son livre «Histoire de la violence», a été remis en liberté avant la fin de l’enquête, a appris mardi l’AFP de sources proches du dossier.
Sollicité, le jeune auteur de 25 ans a répondu dans un courriel à l’AFP qu’il «souhaite que cette procédure s’arrête ou, en tout cas, de ne plus en faire partie». Il réaffirme avoir été «l’objet d’un viol et d’une tentative de meurtre en décembre 2012», dans son appartement» près de la place de la République à Paris. Des faits que Reda B., sans-papiers algérien de 31 ans, réfute catégoriquement.
Dans sa décision rendue jeudi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris note que la détention provisoire, qui a débuté le 12 janvier 2016, au lendemain de l’arrestation de Reda B., n’est plus nécessaire alors qu’il reste mis en examen pour vol et viol avec arme, a expliqué l’une des sources.
Les magistrats relèvent qu’Edouard Louis a refusé de se rendre à une confrontation chez la juge d’instruction, le 24 novembre. L’écrivain a aussi fait savoir à l’experte psychologue qu’il souhaitait un non lieu, a expliqué une source. L’experte a préconisé la confrontation.
(…) Libération