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Le tribunal correctionnel de Toulouse a ordonné aujourd’hui la fermeture d’une école musulmane pour enseignement “non conforme” et condamné son directeur à une peine de sursis, un jugement qualifié d'”inique” par son avocat.

Dans un premier volet du dossier, le tribunal correctionnel a condamné Abdelfattah Rahhaoui, directeur de l’école hors-contrat Al-Badr, à 4 mois de prison avec sursis et à une interdiction de diriger un établissement d’éducation, pour enseignement “non conforme”, selon le jugement lu à l’audience.
Le tribunal a aussi ordonné la fermeture de l’établissement, situé dans le quartier populaire de Bellefontaine à Toulouse. L’association Al-Badr en tant que personne morale a écopé de 5.000 euros d’amende et d’une “interdiction définitive d’exercer”.
Dans un second volet, relatif à des violences sur mineurs et à l’ouverture “illégale” d’un établissement secondaire en récidive, M. Rahhaoui a été condamné à 2 mois de prison avec sursis et à 3.000 euros d’amende.
Dans ces deux volets, le tribunal a suivi les réquisitions formulées par la procureure Florence Poudens lors de l’audience du 17 novembre, choisissant cependant d’y retrancher un mois de prison avec sursis. M. Rahhaoui, joint par téléphone, a indiqué son intention de faire appel.
L’imam de 43 ans, réputé pour son conservatisme, dirige depuis 2013 l’école Al-Badr avec l’autorisation de délivrer un enseignement à 55 élèves en primaire. Mais en tout, 85 enfants sont concernés par cette fermeture, selon l’avocat de l’imam. […] Le Figaro

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