«Je veux me battre aux côtés de Daesh et faire un massacre […] Je veux aller à Nice et finir le travail […] Je veux faire le djihad ». Ces propos ont coûté six mois de prison ferme et l’interdiction du territoire français pendant trois ans à Fathi Akremi, jugé hier à Valence pour “apologie du terrorisme” devant le tribunal correctionnel.
Des propos qu’il a tenus, mardi, aux urgences de l’hôpital de Valence où il avait été conduit après avoir été débarqué d’un TGV dans lequel, complètement ivre, il importunait des passagers.
Seulement voilà, ce ressortissant tunisien d’une cinquantaine d’années n’en était pas à ses premières menaces. Encore moins à son premier rendez-vous avec les juges qui, à vingt-cinq reprises par le passé, l’ont sanctionné pour des faits de vol, de violences, d’agression sexuelle, de menaces de mort…
Ses déclarations aux urgences de l’hôpital de Valence faisaient en effet écho à d’autres propos tenus par lui, le 19 juillet dernier, dans des circonstances glaçantes puisque prononcés à Nice, cinq jours seulement après le terrible attentat de la promenade des Anglais. Il fut condamné par la justice des Alpes-Maritimes. […]
La Dauphiné
Ce sans-abri de 52 ans était sorti de prison depuis seulement dix jours. Il venait de purger une peine de trois mois de prison, déjà pour apologie du terrorisme. Il est retourné derrière les barreaux ce jeudi […]
L’affaire commence dans le TGV Paris-Nice mardi. L’homme est ivre et très agité. Il est débarqué en gare de Valence TGV et transporté à l’hôpital. C’est là qu’il tient des propos très inquiétants. Il affirme notamment qu’il veut “se battre aux côtés de Daech”, “aller à Nice égorger des Français et finir le travail”. […]
France Bleu