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Hebergeur d'image Berlin a dénoncé, dimanche, l’interdiction supposée de festivités de Noël dans une école bilingue germano-turque à Istanbul, ce qui a déclenché une polémique en Allemagne, en dépit du démenti de l’établissement. “Nous ne comprenons pas la décision surprenante de la direction de Istanbul Lisesi”, a déclaré le ministère allemand des Affaires étrangères dans un communiqué.
L’école est en partie financée par le gouvernement allemand. Créée en 1884, Istanbul Lisesi est une école publique bilingue germano-turque financée en partie par le gouvernement allemand. “Il est très dommage que la bonne tradition des échanges interculturels d’avant Noël dans l’école qui a une longue tradition germano-turque ait été suspendue”. “Nous avons évidemment abordé la question avec nos partenaires turcs”, a ajouté le ministère.
L’école dément. Pour sa part, la direction de l’école a démenti toute interdiction. “Les informations dans les médias sur les restrictions des festivités prévues par les professeurs d’Allemand ne reflètent pas la réalité”, a-t-elle répondu. Selon elle, “un concert a été annulé par les professeurs d’Allemand en question sans explication et en aucun cas l’école ou sa direction n’a fait obstacle ou a interdit” ces festivités. Le député du parti turc au pouvoir AKP, Mustafa Yeneroglu, a également dénoncé “ce type de fausses informations (qui) n’aident pas les relations germano-turques”.
La classe politique allemande s’indigne. L’interdiction supposée relayée dans la presse allemande, a suscité une vive polémique en Allemagne, certains responsables politiques demandant même une action diplomatique. Le député de gauche Sevim Dagdelen a ainsi estimé, dans le Tagesspiegel, que le gouvernement devait “immédiatement convoquer l’ambassadeur de Turquie et envoyer un message de protestation à Ankara”. C’est “tout simplement choquant”, a réagi pour sa part le député des Verts chargé de l’Education Ozcan Mutlu. Pour le secrétaire général de la CSU, Andreas Scheuer, l’allié bavarois du parti conservateur CDU d’Angela Merkel, cette interdiction supposée est “une nouvelle preuve que la Turquie d’Erdogan brûle tous les ponts avec l’Europe”.
Relations internationales tendues. Les relations entre la Turquie et l’Allemagne se sont nettement tendues depuis le coup d’Etat manqué du 15 juillet et les purges qui ont suivi, vivement critiquées par l’Union européenne. Quelque trois millions de personnes originaires de Turquie vivent en Allemagne. (…)
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Merci à cathyB

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