Quelques heures seulement après l’attentat de Berlin, la parole raciste se libère et les politiques migratoires sont pointés du doigt, au grand dam des réfugiés qui subissent de plein fouet la xénophobie.
“Lundi soir, j’étais au marché de Noël de Leipzig avec ma copine. Les gens me regardaient comme un extraterrestre“, raconte Oumar, un réfugié Syrien de 27 ans qui vit à Berlin depuis près de deux ans.
Lundi soir, après l’attentat dans un marche de Noël de Berlin, qui a fait au moins 12 morts et 48 blessés, le jeune homme a senti les regards des passants qui se posaient sur lui “lourds et accusateurs”. “Je les invite à parler avec moi et à me demander ce que j’en pense au lieu de me fixer de cette façon,” regrette-t-il. Pour lui, le lien entre les informations diffusées par la presse après l’attaque au camion et ce comportement est évident. […] L’Express