À l’audience de vendredi, du tribunal correctionnel de Montargis, Fatih, 32 ans, s’est dit victime de l’acharnement d’un brigadier-chef de la police municipale de Gien.
Or, c’est lui qui, à trois reprises, s’en est pris au fonctionnaire de police qu’il a injurié et menacé d’égorgement avec un geste évocateur.
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En l’absence du plaignant, son avocat, M e Berland, a pointé le doigt sur un « délire de persécution » et un comportement qui ne serait pas sans inquiéter les policiers municipaux de Gien, craignant un coup de folie de la part de Fatih. Les nombreuses condamnations pour rébellion et menaces inscrites au casier judiciaire du prévenu, ajoutées à un « comportement intolérable envers des policiers », ont conduit le procureur de la République, Sébastien Gallois, à réclamer neuf mois de prison ferme. Une peine que le tribunal a réduite de trois mois, avant d’accepter la constitution de partie civile de la victime et de lui accorder 700 € de dommages-intérêts pour préjudice moral.
La République du Centre