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Pour l’instant, les principaux acteurs du dossier préfèrent rester discrets. Mais tout laisse à penser que le conflit sur l’accueil de réfugiés opposant l’Etat et les mairies de Fresnes et Chevilly-Larue connaîtra bientôt une issue favorable.

Jean-Jacques Bridey, député-maire (PS) de Fresnes, a rencontré Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur, ce mardi. Un entretien qu’il avait lui-même sollicité, après que le préfet du Val-de-Marne avait expliqué que son offre de libérer 70 places d’hébergement sur sa commune, afin de suppléer les 150 places promises par Chevilly-Larue, « n’entr [ait] pas dans sa logique de discussion ». Une déclaration qui avait suscité la colère de l’élu fresnois, qui avait menacé de retirer sa proposition de la table, si l’offre conjointe des deux villes n’était pas étudiée de près.

« La conversation a été très agréable, indique un collaborateur du maire de Fresnes. Le ministre a entendu les arguments de Monsieur Bridey, et l’a invité à continuer son action de médiation, afin de s’orienter vers une solution qui soit positive pour l’Etat, les deux villes et les migrants. »

Selon une source proche du dossier, une réunion devrait se tenir dès ce vendredi à la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement, en présence de Stéphanie Daumin, maire (PCF) de Chevilly-Larue.

Ce qui tend à accréditer la thèse selon laquelle l’Etat s’apprêterait à accepter sa proposition d’augmenter les capacités d’accueil du premier centre d’hébergement de Chevilly et à y adjoindre les places proposées par Fresnes. Et à abandonner au passage le projet de deuxième centre chevillais, prévu dans les locaux de l’ancien foyer de jeunes travailleurs. Une solution qui permettrait de résoudre un conflit qui dure depuis près de trois mois.

Le Parisien

Merci à jojo2

 

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