Berlin lutterait contre la désinformation au niveau gouvernemental et établirait bientôt un organisme spécial contre de fausses informations.
Cela intervient peu après que les autorités allemandes avaient critiqué Facebook et des «hackers russes». Après les Etats-Unis, l’Allemagne s’est lancée dans l’hystérie face aux «fausses informations» et «des hackers russes». A en croire le magazine Der Spiegel citant une note d’un responsable anonyme du ministère allemand de l’Intérieur, le gouvernement allemand entend établir un centre de la défense de fausses informations.
Cette institution devrait intensifier «le travail sur l’éducation politique» parmi des groupes «susceptibles aux fausses informations, notamment parmi les Allemands d’origine russe et les turcophones». La création du centre «doit être négociée très rapidement», révèle la note citée par le magazine qui appelle aussi les partis politiques allemands à établir des règles de base pour les élections parlementaires 2017. Le ministère allemand de l’Intérieur aurait également exhorté des politiciens à ne pas utiliser des bots informatiques et des techniques de désinformation lors du cycle d’élections. Plus tôt, des députés allemands ont appelé à prendre des mesures strictes contre des réseaux sociaux qui diffusent de fausses informations. Le 16 décembre, l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne CDU a fait savoir que le Facebook et d’autres réseaux sociaux sont devenus «de véritables plates-formes de diffusion de fausses informations». Le ministre de la Justice Heiko Maas a déclaré que le gouvernement allemand attendait «des améliorations importantes dans la politique de suppression des posts douteux de la part de Facebook». Il a même mis en garde que des «conséquences juridiques urgentes» pourraient intervenir si Facebook ne supprimait pas plus de contenus jugés «illégaux». Et le président du Parti social-démocrate (SPD) au Bundestag, Thomas Oppermann, est allé plus loin en demandant de poursuivre les réseaux sociaux pour la publication des fausses informations.
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Merci à Pythéas