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Le centre d’hébergement d’urgence pour migrants de Forges-les-Bains (Essonne) pourrait-il fermer ses portes ?

Le 16 décembre, l’association Forges protection a déposé un recours auprès du tribunal administratif dénonçant un «non-respect de la loi». «Le 3 octobre dernier, la commission communale de sécurité a émis un avis défavorable, dénonçant de graves anomalies susceptibles de mettre en danger la vie des occupants en cas d’incendie ou de panique», relate Julien Copineau (FN), le président de l’association. Ce même jour, la préfète donnait son autorisation pour accueillir 91 hommes sur le site.»

Cette ouverture a pu se faire grâce à un recours lancé par le gestionnaire du site, Emmaüs Solidarité, auprès de la sous-commission départementale de sécurité. À la suite de cette procédure, le centre d’accueil n’était plus classé « établissement recevant du public » (ERP) et n’était donc plus tenu d’obéir aux règles très strictes imposées à ce type de lieu.

Pour l’association, l’arrêté, validé par la mairie le 18 octobre, met en danger les migrants, le personnel qui travaille au sein du site mais aussi les habitants. « Ce changement de statut n’efface pas les risques encourus. Si un bâtiment prenait feu, l’incendie pourrait se propager à l’école située à 100 m de là, s’inquiète Julien Copineau. La municipalité est garante de la sécurité dans sa ville. Là, elle a préféré privilégier ces migrants, à n’importe quel prix. »

(…)« Emmaüs Solidarité pense se situer au-dessus du droit en contournant les règles, dénonce Audrey Guibert, secrétaire départementale du Front National de l’Essonne, qui soutient l’action de Forges protection. Ça ne peut pas continuer comme ça. La procédure devrait être rapide. »

Et pour le devenir des migrants ? « Ce n’est pas mon problème, répond Julien Copineau. 61 % des habitants qui ont participé à un sondage lancé par la ville se sont exprimés contre leur arrivée dans la ville. C’est aux associations de trouver une solution pour les reloger. »

De son côté, la préfecture n’a pas souhaité communiquer.

Le Parisien

Merci à cathyB

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