Le prévenu a écopé de 15 mois de prison dont 13 assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Il reste en prison.
En prison depuis le mois de novembre, un ancien légionnaire, aujourd’hui agent de sécurité, comparaissait ce mardi 27 décembre devant le tribunal pour une violente agression sur sa compagne. Le président Bruey, parlera même “d‘un accès de violence inouï” au terme duquel il l’a même frappée à coups de pied dans la tête. “On voit même toutes les traces de la basket (taille 45) sur le visage de sa compagne”, rappelle au passage, Véronique Compan, la magistrate du parquet.
Dans le box des détenus, Ahmed assure qu’il a pris conscience de la situation après ses 34 jours de détention provisoire. “Cela m’a permis de réfléchir”. Au départ, l’épisode de violences survient après que le compagnon a écouté la messagerie du portable de sa compagne dans laquelle une ses copines évoquait une précédente relation. C’est ce simple message qui aurait provoqué une crise de jalousie et de colère, entraînant avec lui un flot de coups de poings et de coups de pieds. La scène s’est déroulée à Générac le 8 novembre 2016.
La femme a été laissée au sol, inconsciente, sa sœur a alerté le voisinage pensant qu’elle était morte. De son côté, le compagnon quittait le domicile familial et partait pour le Maroc avant de revenir quelque temps plus tard et d’être interpellé à l’aéroport de Montpellier après la diffusion d’un mandat de recherches. Le président indique au tribunal que le prévenu est aussi jugé pour des violences commises sur sa compagne en mars 2014.
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