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Depuis un mois la famille Osmani campe au pied d’un immeuble. La préfecture vient de décider de les héberger à l’hôtel mais une cinquantaine d’enfants dorment chaque nuit à la rue à Toulouse.

Ils ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Depuis un mois, Amarildo, onze ans, Gjon, huit ans, Mélissa, six ans, Anxhela, quatre ans et Samira un an et demi, campent avec leurs parents au pied d’un immeuble de l’avenue Étienne Billières. Deux autres familles de Tziganes albanais avec trois enfants ont également trouvé refuge sur le petit carré de gazon que les habitants de la copropriété consentent à leur prêter. «Ils resteront la tant que les riverains ne râlent pas trop. Mais il faut les comprendre, ce n’est pas toujours facile d’avoir des tentes de réfugiés dans la cour de l’immeuble», explique un travailleur social.

(…) Tziganes Albanais, les Romanis ont déposé une demande d’asile auprès des services de la préfecture. Le prochain rendez-vous qui leur permettra d’accéder à un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) est fixé au 26 janvier. D’ici la ils sont à la rue, au mépris des textes qui obligent les services de l’État à les loger.

Alertée sur leur sort, la préfecture de la Haute-Garonne qui traite leur dossier a choisi de réagir. «Cette famille sera hébergée en hôtel, soit dès ce soir soit demain soir», promet Michèle Lugrand, sous préfète en charge de la cohésion sociale.

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La Dépêche

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