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Elles perdent de la matière grise dans des zones associées aux aptitudes sociales. Un mécanisme qui les préparerait au comportement maternel.

La grossesse est un moment particulier dans la vie d’une femme. Qu’elle le soit aussi pour le cerveau, personne n’en doute. Les Anglo-Saxons parlent même du «pregnancy brain» (littéralement «cerveau de grossesse») pour désigner les troubles de mémoire qui surviennent durant cette période chez une majorité de femmes. Est-ce que cela signifie pour autant que le cerveau des futures mères est différent de celui des autres? C’est en tout cas ce que vient de démontrer une étude publiée par la revue Nature neurosciences en décembre.

Grâce à l’imagerie, les chercheurs ont en effet constaté que la grossesse entraîne des modifications de la taille et de la structure de la substance grise. Des changements cérébraux similaires avaient déjà été observés au cours de la puberté.

Pour obtenir ces résultats, des membres de l’unité de recherche en sciences cognitives à l’université de Barcelone (Espagne) ont étudié des IRM du cerveau réalisées avant et après la grossesse chez 25 femmes enceintes de leur premier enfant. Puis ils les ont comparées avec les IRM de 19 hommes devenus pères pour la première fois et de 17 hommes et 20 femmes n’ayant jamais eu d’enfants. […]

Le Figaro
Merci à Ricou

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